Les rivalités entre frères et sœurs

Beaucoup de frères et sœurs ont du mal à s’entendre, même si leurs différends ne se transforment pas en haine. Le lien du sang demeure très fort malgré les dissensions. Heureusement ! Cette rivalité tire son origine, inconsciemment sans doute, dans l’enfance. Chacun veut attirer l’attention des parents et obtenir l’exclusivité de leur amour. Et si ça ne passe pas comme l’enfant le souhaite, il se met à cultiver l’impression blessante qu’il est délaissé au profit des autres membres de la fratrie, qu’il est négligé. Dans ce cas, ce sont les parents qui subissent les remontrances et les critiques acerbes de l’enfant. Et la situation ne s’arrange pas avec les années. Le cas des rivalités fraternelles est légèrement différent.

Culpabiliser l’autre

Lorsque le frère ou la sœur est insatisfait de l’amour que lui portent ses parents, il se dit que l’autre lui a délibérément spolié toute cette affection. Il se lance alors dans une victimisation et se met à culpabiliser l’autre. Les disputes s’enchaînent donc, y compris une fois qu’ils sont arrivés à l’âge adulte. Lors d’une joute entre frères ou entre sœurs, ou entre frère et sœur, des propos blessants peuvent être lancés. Ce n’est pas émotionnellement facile d’entendre à l’oreille une remarque du genre « de toute façon, tu as été adopté ». Si vous êtes blessé et avez des doutes après avoir entendu pareille déclaration, alors demandez un test de fraternité. Sachez que cela est possible avec pro paternité. Vous lèverez ainsi tous les doutes qu’ont fait naître ces propos.

Mettre de côté le conflit

L’amour fraternel prend toujours le dessus malgré les accrochages parfois violents. Certes, les meurtres fratricides existent, mais sont rares. Au-delà de cet extrême, un des deux finit toujours par faire le premier pas pour rétablir la relation. Et même lorsque les frères et sœurs sont en froid durant des années, qu’ils ne se parlent pas, ils sont néanmoins incapables de se faire du mal physiquement. Ils se font de « mauvais coups », mais ils restent supportables, qui ne portent pas atteinte à l’intégrité physique et morale de l’un comme de l’autre. Et dans le cas d’une incertitude sur l’existence réelle d’un lien de sang, ils peuvent toujours faire un test de fraternité.